Ecriture
Au pied levé
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Comédie co-écrite avec Gérard Savoisien.
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Fernande (Sophie Darel), la PDG des parfums Glamour a réuni, un dimanche matin, dans son bureau de l'avenue Montaigne, son "nez" Jean-Charles (Christian Marin), homosexuel mondain, Suzette (Muriel Montossey) la secrétaire et Patrick, directeur commercial, pour signer un important contrat avec des hommes d'affaire japonais.
C'était compter sans le destin qui aime bien jeter des peaux de bananes sous nos pieds, juste pour s'amuser.
Le chemin de Patrick, qui a tout négocié par téléphone et fax, croise le chemin d'un coursier mais surtout, la vespa du coursier qui expédie derechef le directeur commercial aux urgences.
L'idée de demander à Valentin Pouchard (Jean-Philippe Bèche), le coursier, petit gars de banlieue, de se glisser dans la peau et le costume d'un cadre de haut niveau pour sauver les contrats était-elle vraiment bonne ?
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le truc loufoque : faire jouer les rôles des japonais par un métis et un toulousain (Slony et Christophe Abrial).
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création : décembre 1999 à Tunis
Robinson des mers
adaptation et mise en scène du récit de Yves Parlier
interprété par Franck Desmedt
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Le 16 mars 2001, à 15 h 47, au bout de 126 jours, 23 heures et 36 minutes de course, 34 jours après l'arrivée du vainqueur, Yves Parlier arrive 13e du Vendée Globe Challenge…
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création : novembre 2004
Jacques le fataliste
adaptation, mise en scène et interprétation de l'oeuvre de Denis Diderot
avec Franck Desmedt
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C'est la vision d'un encyclopédiste sur le libre-arbitre qui sous un ton grivois cache un pessimisme joyeux sur l'amour, le destin et la mort.
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création : décembre 2006
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La millième nuit
adaptation et mise-en-scène de la pièce américaine de Carol Wolf avec Thierry Ferrari
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Thierry Ferrari interprète 25 personnages en 70mn. Une performance ? Certainement. Mais pas que.
Il y a également le propos. Car au-delà des transformations physiques, vocales ou de costumes, il nous invite à réfléchir au poids des mots contenus dans des petites histoires ou des contes anodins et pourtant semés d’ambiguïté morale, de violence et souvent de mort.
Même si l’histoire se situe en France en 1943, elle est universelle. Elle interroge le public. Quel qu’il soit. Elle met le spectateur et l’acteur dans un terrible dilemme : raconter des histoires peut être dangereux. Cela pourrait même quelque fois vous coûter la vie. Mais ne pas leur dire - laisser des choses terribles se produire tout en restant assis calmement - est bien pire.
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création 2019
Coeurs en mêlée
comédie avec Léa Pelletant.
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Suite à un accident de voiture, lui, ex-rugbyman au verbe haut et chantant a besoin d’une aide à domicile. Elle, ex-prof d’art plastique coincée, en rupture avec l’Education Nationale, est à la recherche d’un emploi.
Choc de deux mondes que tout oppose. Choc de deux solitudes, de deux handicapés des sentiments.
Qui va céder ? Qui fera le premier pas ?
Une comédie énergique, drôle et sentimentale où il apparaît que Toulouse-Lautrec n’est pas un match de rugby et que Cyrano n’est pas un joueur de l’équipe de Bergerac.
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création 2021
L'habilleuse
florilège théâtral pour comédienne déjantée
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Quelle déception pour une actrice que de se voir refuser un rôle sous prétexte qu’elle n’a pas « l’emploi » !
Même si cette notion désuète aurait tendance à disparaître, elle perdure, comme un réflexe pavlovien.
Quel plaisir ce serait d’incarner tour à tour une héroïne de Racine ou une soubrette de Marivaux.
J’ai voulu faire ce cadeau à une actrice. Lui donner la possibilité, avec cette habilleuse, de transposer l’art du transformisme – genre flamboyant du music-hall -, aux grands textes de théâtre.
Entre lucidité amère et espérance vaine, l’habilleuse catalyse les grandes joies et les petites misères des métiers du théâtre et des rêves avortés des apprentis vedettes.
Si j’ai posé la loupe sur une frustrée que Claire Brétécher n’aurait sans doute pas reniée j’ai souhaité qu’elle demeure positive, combative et rayonnante même jusque dans sa schizophrénie.
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création 2014
Le Requiem du défi
Un concert théâtralisé
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L’action se déroule dans la salle de spectacle du ghetto de Terezin dans les dernières semaines de la guerre.
Le commandant du camp propose aux musiciens prisonniers d’interpréter un concert lors de la visite annuelle des dignitaires nazis. Le choix va se porter sur le Requiem de Verdi.
Nous assistons aux répétitions de ce concert avec un orchestre insolite, composé des ressources instrumentales et humaines du camp.
Evidemment les événements extérieurs de la guerre, le rythme des déportations vers Auschwitz interfèrent de manière dramatique ou parfois cocasse sur le bon déroulement de ces répétitions. Face au mépris, aux disparitions, le Requiem devient un acte de foi en l’humanité et de défi envers la barbarie.
Au jour tant attendu de la représentation, le « Libera me » sera-t-il chanté devant leurs tortionnaires nazis ou bien des libérateurs russes ou américains dont l’arrivée semble imminente ?
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création 2017