La presse enthousiaste !
Le Requiem du défi est un texte que j'ai écrit et que je mets en scène avec les chanteurs, les musiciens et le choeur Androméda sous la direction musicale de Jean-Emmanuel Jacquet et une orchestration de Luc Rosier.
Un concert théâtralisé
L’action se déroule dans la salle de spectacle du ghetto de Terezin dans les dernières semaines de la guerre.
Le commandant du camp propose aux musiciens prisonniers d’interpréter un concert lors de la visite annuelle des dignitaires nazis. Le choix va se porter sur le Requiem de Verdi.
Nous assistons aux répétitions de ce concert avec un orchestre insolite, composé des ressources instrumentales et humaines du camp.
Evidemment les événements extérieurs de la guerre, le rythme des déportations vers Auschwitz interfèrent de manière dramatique ou parfois cocasse sur le bon déroulement de ces répétitions. Face au mépris, aux disparitions, le Requiem devient un acte de foi en l’humanité et de défi envers la barbarie.
Au jour tant attendu de la représentation, le « Libera me » sera-t-il chanté devant leurs tortionnaires nazis ou bien des libérateurs russes ou américains dont l’arrivée semble imminente ?
Une histoire vraie.
Dans la Tchécoslovaquie occupée, la forteresse désaffectée de Theresienstadt (Terezin pour les Tchèques) est transformée en ghetto pour parquer les déportés juifs, principalement issus des milieux artistiques et scientifique. Au début ils venaient essentiellement des Pays-Bas puis d’Autriche, de Tchécoslovaquie ou de France (Robert Desnos y mourut) au fur et à mesure que les convois vers Auschwitz emportaient les premiers arrivants. Terezin était à la fois ghetto et camp de concentration, administré par les S.S. Ces derniers avaient laissé se constituer des troupes de théâtre, des chorales, des orchestres, puis les avaient encouragées pour les utiliser à des fins de propagande. Terezin a servi de décor et des déportés ont tenu leur rôle dans le film « Hitler offre une ville aux Juifs » destiné à démentir les rumeurs à propos des camps d’extermination. Les représentations et concerts servaient également de vitrine pour montrer aux délégations de la Croix-Rouge combien les prisonniers étaient humainement traités.
C’est ainsi qu’en 1944 le Requiem de Verdi a pu être préparé et joué sous la direction de Rafael Schächter, dirigeant 100 choristes, accompagnés sur… deux pianos.
EVENT
Crédit photo : Daniel Jourdanet
Suite à un accident de voiture, lui, ex-rugbyman au verbe haut et chantant a besoin d’une aide à domicile et elle, ex-prof d’art plastique coincée, en rupture avec l’Éducation Nationale, est à la recherche d’un emploi. Choc de culture, choc de deux mondes que tout oppose. Il y a t-il un point commun entre une exposition d’art contemporain et une mêlée du tournoi des six nations ? Qui va céder ? Qui fera le premier pas ? Une comédie énergique, drôle et émouvante où l’on découvre que Toulouse-Lautrec n’est pas un match de rugby et que Cyrano n’est pas un joueur de l’équipe de Bergerac.
